Covid-19 un an après
- Écrit par QG Le Média
émission débat de QG en mars un an après le début de la 'soit-disant gestion du Covid'
rapport de la commission d’enquête sur la gestion de la crise du Covid-19
- Écrit par Marc Web
Dans leur rapport d’enquête parlementaire, les sénateurs révèlent que le directeur général de la santé a pris seul la décision de ne pas renouveler le stock des masques et qu’il a demandé la modification d’un avis indépendant d’experts en faveur d’un stock d’un milliard de masques.
Les sénateurs ont rendu, jeudi 10 décembre, une semaine après les députés, le rapport de la commission d’enquête sur la gestion de la crise du Covid-19. Alain Milon (LR) a ainsi justifié la démarche des sénateurs : « Nous avons ressenti de la stupeur, beaucoup d’incompréhension », et même une « blessure d’amour-propre collective ».
La gestion des masques occupe 80 des 450 pages du rapport. Car leur pénurie « symbolise l’état d’impréparation du pays », selon Sylvie Vermeillet (Union centriste). Quand les députés n’ont pas voulu désigner des responsabilités, les sénateurs n’hésitent pas à mettre en cause, documents à l’appui, le directeur général de la santé Jérôme Salomon.
En 2009, il y avait 1,7 milliard de masques dans le stock stratégique, rappellent les sénateurs. La chute du stock se fait en deux temps, comme le montre ce graphique qu’ils ont diffusé. (joint en pdf)
Dans un premier temps, l’État abandonne les masques FFP2, en raison d’une lecture erronée d’un avis du Haut Conseil de santé publique qui circonscrit son usage aux soignants. Il est ensuite décidé, en 2013, de transférer aux établissements de santé la responsabilité de constituer les stocks, sur la base d’une lecture, toujours erronée, du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale. Mais aucune circulaire n’informe les établissements de cette nouvelle responsabilité, et il n’y a aucune vérification des stocks. Difficile, dans les méandres de ces décisions administratives, d’identifier des responsables. Le résultat est là : la France entre dans la crise avec un stock de moins d’un million de masques FFP2. Pour bien situer le niveau de la pénurie, rappelons que la consommation de masques au pic de la crise s’élevait à 100 millions par semaine.
La baisse du stock stratégique de masques chirurgicaux intervient dans un second temps. Et pour les sénateurs, Jérôme Salomon, directeur général de la santé depuis janvier 2018, en est largement responsable. Ils rappellent qu’en 2018, le stock stratégique contenait encore 735 millions de masques, mais qu’il n’y en avait plus que 100 millions fin 2019. « En 2018, en effet, 613 millions de masques sont jugés non conformes à une nouvelle norme introduite en 2014 », expliquent-ils. Jérôme Salomon a ordonné leur destruction progressive le 30 octobre 2018. Mais, dans le même temps, il n’en a commandé que 50 millions.
Car le directeur général de la santé a alors décidé de changer de stratégie : il ne veut plus d’un stock dormant, comme il l’explique dans un mail du 27 juin 2018 : « La cible autour d’un milliard de masques n’est plus justifiée, il ne s’agit plus de reconstituer le stock à l’identique mais d’amorcer une réduction importante de la cible et là encore d’expertiser les possibilités de réservation de capacités. »
Seulement, le directeur général de la santé ne peut prendre une telle décision seul. Et il est contredit en septembre 2018 par un avis d’un groupe d’experts, présidé par le professeur d’infectiologie Jean-Paul Stahl, qui chiffre à un milliard le « besoin » en masques.
Les sénateurs affirment que le rapport a été modifié à la suite d’une intervention de Jérôme Salomon. Ils publient une première version du rapport qui préconise la constitution d’un « stock » d’un milliard de masques, puis une deuxième version, celle rendue publique, qui évoque seulement le « besoin » d’un milliard de masques. La modification du rapport est à l’initiative de Jérôme Salomon, comme le prouve un courriel du 21 février 2019 adressé au directeur de Santé publique France, François Bourdillon, et rendu public par les sénateurs.
------mail ci dessous----
En ce qui concerne les parties qui n étaient pas couvertes par la saisine initiale, la position du groupe d'experts de SPF est délicate et risquée. l'avis est
rédigé de façon ambigue entre le besoin en contre-mesures médicales et le volume de stock nécessaire. Il faut absoluement dissocier les deux. En effet, comment
concevoir sauf à vous décharger sur la DGS puisque vous agissez au nom de l'Etat pour la gestion des stocks, qu'un groupe d'experts de SPF recommande la
constitution d'un stock d antibiotiques ou laisse penser penser que le stock de masques doit être autour de 1 milliard et que 1 établissement pharnaceutique de SPF
n ait pas constitué des stocks à hauteur de ce qui est recommandé .
L une des solutions pourrait alors être de modifier la rédaction de certaines formulations afin de centrer 1 avis sur les besoins en contre-mesures médicales
Ensuite il reviendra aux autorités de définir le stock nécessaire, en prenant en compte notamment les disponibilités des produits SPF le marché.
Je souhaite éviter de nous mettre en situation de prendre des décisions précipitées, qui pourraient nous mettre en difficultés collectivement, y compris sur le
plan budgétaire. C est une mesure conservatoire qui vise à vous protèger et a nous protèger.
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Finalement, « le rapport, dans sa version publique du 20 mai 2019, ne fait mention que d’un besoin d’un milliard de masques chirurgicaux, et ne fait plus aucune référence à la pertinence de constituer un stock de cette ampleur (ce qui aurait été un désaveu de la décision du DGS d’octobre 2018) », relèvent les sénateurs.
À leurs yeux, il y a donc eu une « intervention directe du directeur général de la santé dans les travaux d’un groupe d’experts afin qu’ils n’émettent pas de recommandation qui pourrait venir questionner le choix fait par ce même DGS ».
Et toutes les décisions qu’il a prises concernant le stock de masques « n’ont fait l’objet d’aucune alerte ou information à la ministre », soulignent-ils encore.
Ces nombreux échanges montrent que Jérôme Salomon était parfaitement informé du niveau des stocks. Mais lorsque, début 2020, tombent les premières informations sur l’apparition d’un nouveau virus respiratoire, il n’en informe par la ministre. C’est elle qui demande à être informée. Le 24 janvier, la réponse de Santé publique France lui parvient : il n’y a alors plus que 33 millions de masques pédiatriques et 66 millions de masques pour adultes.
La pénurie est à ce moment-là criante. Mais elle est niée. Par Agnès Buzyn le 26 janvier : « Nous avons des dizaines de millions de masques en stock. […] Si un jour nous devions proposer à telle ou telle population ou personne à risque de porter des masques, les autorités sanitaires distribueraient ces masques aux personnes qui en auraient besoin. » Par Jérôme Salomon le 26 février, devant les sénateurs : « Santé publique France détient des stocks stratégiques importants de masques chirurgicaux. Nous n’avons pas d’inquiétude sur ce plan. […] Il n’y a donc pas de pénurie à redouter. »
Les masques ne sont pas le seul sujet des sénateurs. Ils critiquent à leur tour le manque de réactivité des autorités, un « défaut de vigilance à l’égard des plus vulnérables », une gestion de la crise trop centrée sur l’hôpital, des maisons de retraite délaissées, une recherche clinique mal coordonnée, les errements du dépistage tout l’été.
D’une manière plus inédite, les sénateurs ont aussi analysé la politique de traçage et d’isolement des cas, largement assurée par l’assurance-maladie. Certes, d’importants moyens ont été mobilisés : « Depuis le 13 mai, [il a été procédé] au recrutement de près de 10 000 personnes, mobilisées 7 jours sur 7, susceptibles de gérer près de 40 000 appels par jour. » Mais ce traçage est « lacunaire », regrettent les sénateurs.
Ils regrettent surtout l’absence du médecin traitant dans le dispositif, pourtant prévu au départ. Mais il a été évacué du dispositif : les médecins généralistes n’ont pas accès au logiciel Contact-Covid pour signaler les cas positifs et contacts.
Ils citent le président du conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, regrettant avec lui un fonctionnement « plutôt administratif », qui ne s’appuie pas « sur le milieu associatif, sur les assistantes sociales, sur les médecins généralistes, etc. ».
Le médecin traitant a aussi perdu sa place dans le dépistage, rendu accessible sans prescription. Un malade peut donc être déclaré positif sans que son médecin ne soit prévenu ni ne puisse donner des conseils sur les gestes barrières ou l’isolement.
Au cours des auditions, la Cnam a elle-même regretté cette situation, soulignant les limites de son rôle, qui est de « solliciter les cas contacts » et non de suivre « leur situation une fois le signalement effectué, renvoyant cette dernière mission à l’ARS ».
Ces critiques rejoignent celles formulées sur Mediapart par l’épidémiologiste Renaud Piarroux, qui milite pour un réel accompagnement des cas positifs et contacts.
chronique d’une défaite persistante
- Écrit par Barbara Stiegler France3 Aqitaine
Barbara Stiegler à propos de la crise sanitaire : l'universitaire bordelaise pose un regard complet sur une année d'épidémie.
« De la démocratie en pandémie »
Dans ce manifeste auquel sont associés 14 chercheurs, soignants et enseignants, la philosophe pointe le démantèlement des systèmes de santé comme facteur aggravant d’une pandémie qui menace la culture démocratique.
Les accidents sanitaires vont continuer de se multiplier si les modèles économiques, politiques et sociaux ne changent pas. C’est la position de l'universitaire bordelaise Barbara Stiegler qui partage les conclusions de la revue internationale de médecine The Lancet
Insatiable Barbara Stiegler. Elle ne s’arrête jamais d’observer, de comprendre et d’agir. L’universitaire bordelaise devenue l’une des spécialistes des politiques de santé publique, publiait il y a deux ans, un livre prémonitoire sur la crise qui bouleverse toujours nos vies.
Dans "Il faut s’adapter", elle évoquait un nouvel impératif politique, celui du modèle néolibéral et ses conséquences funestes.
Professeure de philosophie politique à l’université de Bordeaux Montaigne, elle revient sur la scène publique avec son dernier ouvrage. "De la démocratie en Pandémie" (édition Gallimard). Fruit d’échanges pluridisciplinaires, cette publication tirée à 70 000 exemplaires est déjà un succès. Entretien avec une universitaire engagée qui s’exprime sans ambages.
L’épidémie est un terrible révélateur des inégalités sociales et du mauvais état de santé des populations des pays riches.
Barbara Stiegler : Ce n’est pas moi qui le dis, mais le rédacteur en chef de la revue internationale de médecine The Lancet. D’abord enfermés dans le déni, et ensuite pris de panique, les gouvernants se sont mis à nous présenter le virus comme un danger universel, qui menaçait de mort tous les individus qui osaient sortir de chez eux. Puis ils nous ont dit qu’il menaçait les plus âgés. Et aujourd’hui, que les variants sont une menace létale pour tous, y compris les plus jeunes, jouant à nouveau sur la charge symbolique du mot de "pandémie".
La réalité est tout autre, et elle est que l’épidémie est un terrible révélateur des inégalités sociales et du mauvais état de santé des populations des pays riches ou industrialisés (obésité, diabète, hypertension, etc.).
Sauf que pour les néolibéraux qui nous gouvernent, cette approche sociale et collective des problèmes, qui impliquerait une véritable politique de soin partout sur le territoire, est nulle et non avenue.
Seule compte la culpabilisation individuelle, qui conduit à un abandon des malades à leur triste sort. Restez chez vous, leur dit-on. Jamais la médecine n’a de cette manière abandonné l’expérience clinique de la maladie, même quand il s’agissait de virus extrêmement menaçants comme Ebola, ou comme le sida dont on croyait au départ qu’il se transmettait par simple contact.
France 3 Aquitaine : Avez-vous l’impression que l’on a tiré les enseignements de cette crise ?
Du côté des gouvernants et des gestionnaires, c’est l’entêtement : on continue de supprimer des lits d’hôpitaux et de couper les financements.
Barbara Stiegler : Les citoyens peut-être. Beaucoup d’entre eux ont réalisé à quel point les institutions publiques de santé et d’éducation étaient les organes vitaux d’un pays.
Mais du côté des gouvernants et des gestionnaires qui, partout, continuent d’appliquer docilement leurs consignes, c’est l’entêtement : on continue de supprimer des lits d’hôpitaux, de couper les financements dans les laboratoires, dans les universités. Dans ma propre université aujourd’hui, l’atmosphère est devenue irrespirable.
Toutes les formations sont revues au rabais, les rémunérations baissées, les personnels démotivés. L’ambiance est la même dans l’enseignement secondaire ou à l’hôpital. Les enseignants et les patients sont à bout, les élèves, les étudiants et les patients se sentent de plus en plus maltraités par l’institution.
France 3 Aquitaine : Après l’épisode des masques, celui des respirateurs, le temps est venu des vaccins… il n’y a pas eu de vaccin français…on a fait appel au cabinet américain McKinsey pour gérer notre stratégie vaccinale, est-ce cela que vous appelez le démantèlement du système de santé français ?
L’Elysée a décidé de payer à prix d’or des cabinets de consulting incapables de penser une stratégie ayant prise sur le réel.
Barbara Stiegler : C’est l’un de ses aspects en effet. Tandis qu’elle démantelait ses laboratoires et ses universités, la France a systématiquement favorisé un "crédit impôt recherche" qui a arrosé d’argent public des laboratoires privés comme Sanofi, qui, dans le même temps, licenciait à tour de bras ses chercheurs.
Et tandis que les institutions de santé publique ont été mises sur la touche, l’Elysée a décidé de payer à prix d’or des cabinets de consulting incapables de penser une stratégie ayant prise sur le réel.
Parmi ces cabinets occultes, la Nudge-unit de BVA a joué un rôle central. Fondée sur la théorie du Nudge, qui postule que tous nos comportements seraient irrationnels et qu’il faudrait les mettre sous contrôle de l’ingénierie sociale, cette unité a été chargée de favoriser "l’acceptabilité sociale" des restrictions par des techniques infra-conscientes et manipulatoires. C’est ce cabinet qui a, par exemple, décidé de nous faire croire que les "attestations de déplacement" qu’il avait lui-même conçues étaient "obligatoires", fausse information que le Conseil d’Etat a démenti par la suite.
France 3 Aquitaine : Les crises sanitaires, avec ce que vous nommez des maladies émergentes, favorisent-elles les situations insurrectionnelles ?
C’est un Président de la République, isolé et sans compétences dans ce domaine, qui a concentré entre ses mains tous les pouvoirs.
Barbara Stiegler : Dans ce domaine comme dans d’autres, il n’y a aucune loi historique qui permette de l’affirmer. Il est clair, en revanche, que la dernière grande crise sanitaire que nous avons traversée, celle du sida, a favorisé une forme d’"insurrection".
En mettant en échec le magistère de la médecine, on a assisté à l’émergence d’un nouveau pouvoir, celui des patients, qui s’est progressivement structuré dans de puissantes associations. C’est à ce moment-là qu’est née l’idée de "démocratie sanitaire", gravée dans le marbre par la loi Kouchner de 2002.
Mais la crise sanitaire actuelle a démontré la fragilité de cette conquête, et plus généralement de notre modèle démocratique dominant.
Dès qu’il a été question de "pandémie", c’est un Président de la République, isolé et sans aucune compétences dans ce domaine, qui a concentré entre ses mains tous les pouvoirs , faisant une succession de "paris", terme qui évoque plus la Bourse ou le casino que le champ politique.
Les écueils de la crise
France 3 Aquitaine : Pensez-vous que notre démocratie soit en danger ?
Les mesures dites sanitaires ont été essentiellement des mesures de police pénalisant la vie des individus.
Barbara Stiegler : Oui, et nous sommes très nombreux à le penser. Empêchant tout débat public et ignorant superbement les enseignements des chercheurs en santé publique, les mesures dites "sanitaires" ont été essentiellement des mesures de police qui ont amplifié une tendance qui préexistait à la crise avec l’état d’urgence.
Pénalisant la vie sociale des individus, elles ont brutalement supprimé tous les espaces démocratiques : réunions, assemblées générales, places publiques, manifestations, et jusqu’aux lieux de savoir et aux espaces de délibération, qui ont tous été vidés de leurs forces vives.
Un an plus tard, notre vie démocratique en ressort profondément abîmée, sans que l’on n’entrevoie d’issue à la crise.
Le sentiment général est que nous avons basculé dans un régime autoritaire, qui pour certains se justifie par l’exception de la "pandémie", tandis que pour beaucoup d’autres, dont je fais partie, il trahit l’incapacité du néolibéralisme à supporter le débat démocratique et à déployer une véritable politique de santé, d’éducation et de recherche impliquant l’ensemble des citoyens.
France 3 Aquitaine : Vous évoquez le pouvoir "des experts" : ces personnes qui se sont improvisées "pontes de la médecine" et ont envahi les plateaux télé à la demande des chaînes ; est-ce là aussi un danger pour l’information donc la démocratie ?
Cette structuration de l’espace médiatique a créé deux camps figés : celui des partisans des « mesures sanitaires » et celui des « complotistes rassuristes.»
Barbara Stiegler : Que des médecins s’expriment dans les médias ne me choquent évidemment pas. Je le fais moi-même régulièrement, car j’estime que c’est l’une des fonctions sociales de nos métiers que d’exposer les discussions scientifiques devant le reste de la société.
Mais ces prétendus experts, en général parfaitement incompétents en santé publique, ont justement tout fait pour dissimuler ces discussions, estimant qu’il était trop dangereux de les divulguer au public, défiant et irrationnel par principe.
Tandis que la science véritable implique d’assumer l’incertitude et la confrontation des hypothèses, ces discours en ont donné une vision caricaturale, dégradée en "doctrine" et le plus souvent confondue avec la défense des "mesures gouvernementales".
Cette structuration de l’espace médiatique a créé deux camps figés, celui des partisans des "mesures sanitaires" et celui des "complotistes rassuristes", qui a pris le relais de l’opposition manichéenne entre les partisans de la mondialisation et les populistes.
Cela a clairement mis en évidence que les néolibéraux pratiquaient exactement ce qu’ils reprochent depuis le début aux "populistes" : fabriquer une opposition ami/ennemi qui ruine toute possibilité de confrontation démocratique, qui favorise la sécession et qui ne peut conduire qu’à la victoire funeste d’un camp contre l’autre.
De ce point de vue, la réouverture des universités et des laboratoires, et la circulation de l’esprit de la recherche dans toutes les institutions collectives apparaît comme une urgence aussi vitale que la reconstruction du système de soin.
Le Conseil Scientifique Indépendant
- Écrit par CSI
Réunion publique du CSI du jeudi 15 avril 2021
Equivalent d'une formation médicale et sanitaire continue donnée par des scientifiques, chercheurs et soignants indépendants, tous les jeudis soirs à 21h se tient désormais la réunion publique du Conseil Scientifique Indépendant (CSI).
Ce 15 avril a eu lieu la 2ème réunion publique conduite par le
Dr Louis Fouché avec des présentations par les membres suivants du CSI:
▪️ Hélène Banoun, pharmacienne biologiste - "Avril 2021 : Où en est l'épidémie de Covid-19?"
▪️ Vincent Pavan, mathématicien - "Mortalité: on ne meurt pas plus en 2020 qu’en 2015"
▪️ Jean-Dominique Michel, anthropologue - "La corruption systémique dans le domaine de la santé"