"Aujourd’hui les pauvres n’ont droit qu’aux restes"
- Écrit par Marianne TV
Natacha Polony reçoit Boris Tavernier, directeur de l’association VRAC.
Avec Alexis Jenni et Frédéric Denhez il vient de faire paraître Ensemble pour mieux se nourrir: quelles initiatives pour permettre à tous d’accéder à une alimentation de qualité?
DETTE : LA VÉRITÉ QUE MACRON VEUT VOUS CACHER
- Écrit par Marc Web
Dans cette vidéo, on voit que la dette publique n'est PAS un problème aujourd'hui
Elle ne nous a jamais aussi peu coûté depuis 25 ans alors qu'elle est trop fois plus grande.
Comment est-ce possible ? Macron et le gouvernement mentent sur la dette pour nous faire croire qu'on doit vite réduire la dépense publique.
"QUOI QU'IL EN COÛTE, LES RICHES DEVRONT PAYER"
- Écrit par Attac / Le Média
Pour comprendre l'évolution de notre société depuis le monde d'après, et faire le bilan politique de ce que la crise de la Covid 19 engendre, Le Média reçoit Aurélie Trouvé, porte-parole d'Attac.
"Et si les ultra-riches et les multinationales payaient la crise Covid ?" C'est la question que pose ATTAC qui lance une nouvelle pétition. De mars à décembre 2020, la fortune des milliardaires français augmente de 175 milliards d'euros, soit de 40%. La France compte quatre milliardaires supplémentaires. Ces chiffres illustrent le renforcement des inégalités sociales alors que fin 2020, 8 millions de personnes bénéficient de l'aide alimentaire.
Pour renflouer l'économie face à la crise de la Covid 19, le gouvernement présente différents plans de relance dès l'été 2020 (100 milliards d'euros, dont 40 milliards issus du plan d'aide européen), sans contreparties sociales et environnementales véritablement fortes. Pourtant, le 14 Juin 2020, lors d'une allocution télévisée, le Président de la République, Emmanuel Macron déclarait : "notre priorité est d'abord de reconstruire une économie forte, écologique, souveraine et solidaire". Dans un autre discours, également en Juin 2020, il expliquait que "le temps est venu de faire, d'agir, de placer l'écologie au cœur du modèle économique". Dans le même temps, le plan de relance favorisait des secteurs polluants comme l'automobile et l'aérien (Air France a bénéficié d'une aide de 7 milliards). Cette relance était-elle une relance capitaliste effrénée au détriment de l'environnement et des classes populaires ? Le quoi qu'il en coûte aurait profité aux plus riches.
Pourtant, lors du premier confinement, alors que les personnels soignants étaient applaudis tous les soirs à 20 heures, les revendications pour le monde d'après fleurissent. Un monde plus vert, plus écologique, plus solidaire. La question de la planification pour une économie et des productions plus sobres était débattue. La question de la relocalisation revenait sur le devant de la scène. Il apparaissait logique de produire localement, et qu'il était polluant de dépendre de productions à l'autre bout de la planète. On se rendait compte qu'il était plus vert, plus écologique d'industrialiser (uniquement dans des secteurs essentiels) nos territoires pour produire ce qui est nécessaire et vital, plutôt que d'importer des masques de Chine. On discutait de privilégier certaines productions plutôt que d'autres, sur la base des besoins réels, en écartant ce qui était considéré comme inutile et superflu. En questionnant nos besoins et notre consommation, en interrogeant quelles sont les activités essentielles et en réaffirmant le désir de vivre et décider au pays.
Dans ce contexte, l'ONG ATTAC avait publié "Ce qui dépend de nous, manifeste pour une relocalisation écologique et solidaire" pour porter cette idée que "la relocalisation peut aussi être écologique et solidaire". Un an plus tard, ces revendications ont à nouveau disparu, et ne sont plus discutées noyées dans le monde d'après. Comme si la société, frappée d'amnésie collective, avait oublié toutes ses bonnes résolutions du premier confinement. Comme si la stratégie du choc avait fait effet, permettant aux bourgeois de s'enrichir, à faire passer des mesures anti-sociales et polluantes et des politiques de relance écocidaire. Comme si tous les enjeux écologiques et économiques, symboles d'un capitalisme hyper-mondialisé, révélés par la crise sanitaire n'étaient plus d'actualité.
Avons-nous réussi à relocaliser nos productions essentielles ? Tous ces discours n'avaient-ils pour but que de verdir certains discours ou avons-nous raté le coche; une opportunité à saisir pour de nouvelles politiques ? Ou finalement, les promesses pour les "Plus jamais ça" n'étaient que du vent ?
COMMENT LE CAC 40 S'ENGRAISSE AVEC L'ARGENT PUBLIC
- Écrit par Le Média
On décrypte avec Thomas Porcher et Elsa Margueritat.
Si la crise sanitaire et économique qui arrive vous affecte, sachez que ce n’est pas le cas de tout le monde… En effet, les heureux actionnaires du CAC 40 vont bénéficier de dividendes record après la crise sanitaire. C’est près de 51 milliards d’euros qui vont être reversés à ces actionnaires… l’équivalent de la moitié du plan de relance.