CE QU’ON NE VOUS DIT PAS SUR LA CRISE ÉCONOMIQUE QUI VIENT
- Écrit par Le Média
Presque chaque jour depuis plusieurs mois, le ministre de l’économie Bruno Lemaire se félicite d’un plan de relance à 100 milliards d’euros mis en place pour faire face à la crise du coronavirus : il s’agit de France Relance. Mais ce plan relance-t-il vraiment l’économie ?
Son constat est sans appel : la crise économique qui arrive sera bien plus catastrophique que celle annoncée par le gouvernement.
Pendant plus de vingt minutes, l’économiste démonte un par un les arguments avancés par les responsables politiques, et dresse un tableau très pessimiste, mais réaliste selon lui, des mois à venir. Entre explosion de la pauvreté, plongée d’une partie des étudiants dans la précarité et augmentation des inégalités, l’avenir proche semble bien sombre.
Gilles Raveaud propose cependant une panoplie de solutions, qui impliqueraient un changement radical de doctrine économique, pour prévenir cette crise historique.
Dette Publique
- Écrit par CADTM
« SYSTËM DËTT - Devenez un riche créancier ! »
Dans cette vidéo sous-titrée en 4 langues (FR, NDLS, EN, ES) ZIN TV, Entraide et Fraternité et le CADTM vous proposent leur explication du « système dette » sous la forme d’un tutoriel cyniquement adressé aux détenteurs de capitaux qui profitent de cette mécanique d’accaparement des richesses.
Ce court-métrage illustre comment le remboursement de la dette publique permet aux pays du Nord et aux banques privées de perpétuer la dynamique coloniale de pillage des ressources des pays du Sud avec l’appui du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale.
Il est temps de détruire cette machine infernale et de faire tomber la domination par la dette. À travers l’histoire, plusieurs gouvernements mis sous la pression par la population, ont refusé de payer. Pour ce faire, ils ont pu s’appuyer sur le droit international et sur des audits citoyens de la dette. À l’heure où une nouvelle crise mondiale de la dette se profile, les peuples doivent se saisir de cette question et remettre en cause le paiement de la dette publique.
La BCE pointe le risque d’éclatement de la zone euro
- Écrit par Marc Web
Les craintes d’éclatement de la zone euro risquent de ressurgir avec l’explosion de l’endettement public dans la plupart des pays pour faire face à l’impact du coronavirus, a mis en garde mardi (26/05/20) la Banque centrale européenne.
Une fois la crise passée, c’est-à-dire dans le « moyen terme, nous devons être attentifs à la situation de soutenabilité budgétaire des différents pays, ainsi qu’à la qualité des finances publiques » a déclaré à la presse Luis De Guindos, vice-président de la BCE.
« Nous pensons que cela va être un élément crucial », a-t-il ajouté.
Le rapport semestriel de l’institution sur la stabilité financière publié mardi a lancé un pavé dans la mare.
Si les mesures prises au niveau national ou européen « étaient jugées insuffisantes pour préserver la viabilité de la dette » dans certains pays, cela augmenterait encore « l’évaluation par le marché du risque de redénomination », en d’autres termes de sortie de l’euro des pays concernés et de retour à leur monnaie nationale dévaluée.
Conséquence inéluctable de la crise du coronavirus et des mesures budgétaires prises pour la contrecarrer, les niveaux d’endettement parmi les membres de la zone euro devraient augmenter de manière significative : entre 7 et 22 points de pourcentage environ en 2020, explique l’institution.
Cela devrait pousser la proportion de dette publique par rapport au produit intérieur brut (PIB) de la région de 86 % en 2019 à près de 103 % en 2020.
La dette de la Grèce devrait ainsi culminer à environ 160 % du PIB en Italie, 120 % en Espagne et en France, quand elle se rapprochera de 80 % en Allemagne, selon des projections de la BCE.
De quoi risquer « de relancer des préoccupations » sur certains pays surendettés, a reconnu Luis de Guindos.
En temps normal, la zone euro vise un niveau maximum de 60 % du PIB. Cette règle, figurant dans le Pacte de stabilité européen, a été toutefois suspendue du fait de la pandémie.